L’endométriose est une maladie de la sphère gynécologique, mais pas que ! On retrouve la présence de cellules similaires à l’endomètre en dehors de l’utérus.  Les tissus de ces cellules se détachent pendant les règles, mais ne peuvent pas être éliminés !
Ils induisent alors une réaction inflammatoire cyclique et locale provoquant des douleurs intenses.

Cela provoque, aux endroits où le tissu se trouve, des lésions, nodules ou kystes, ainsi que des réactions inflammatoires avec formation de cicatrices fibreuses et d’adhérences accolant les organes avoisinants : ovaires, vagin, trompes, rectum, intestin, vessie. Mais également dans les poumons et le cerveau…

Une femme atteinte d’endométriose vit en moyenne 7 ans d’errance médicale avant d’être diagnostiquée. 10% des femmes en France seraient atteintes de cette maladie.

C’est une maladie qui peut être très douloureuses et qui peut causer :

– des troubles digestifs
– des troubles urinaires
– de la fatigue chronique
– des douleurs pelviennes et lombaires chroniques (douleurs irradiant dans la jambe) pendant plus de 6 mois
– des règles douloureuses chroniques et saignements abondants pendant plus de 6 mois de la dyspareunie (douleurs lors de rapports sexuels)
– des problématiques de peau liées au terrain inflammatoire
– de l’infertilité

L’endométriose est une maladie multi-factorielles. Elle peut être liée à la sphère émotionnelle à l’origine de stress intense, mais aussi à un système digestif ou urinaire enflammé, ou encore à un dérèglement hormonal.
D’autres causes peuvent également provoquer une endométriose, à savoir une trop forte exposition aux perturbateurs endocriniens, un système immunitaire affaibli, un héritage familiale avec des complications gynécologiques.

Il est important d’être suivie par un professionnel de santé qui connaît cette maladie. Et d’explorer l’ensemble des possibilités pour se soigner comme on le souhaite.